News en bref

Congo Airways: annonce de la desserte de Johannesbourg et Douala pour fin Mars 2018; FlyCAA: une année plus tard, la compagnie receptionne à nouveau un Airbus A321; Congo Airways : acquisition en wet lease des deux appareils Airbus A319 et A320; RDC: FlyDubai arrive à compter du mois d'Avril; Évaluation à mi-parcours de la mission d’audit  de l’OACI  sur la sécurité aérienne en RDC>

Wednesday, October 31, 2012

Nord-Kivu : un avion évite de s’écraser de justesse à l’aérodrome de Butembo

Lu pour vous sur le site de la Radiookapi, dans la parution en ligne du 30 Octobre 2012

Un avion de la Cetraca aviation service (CAS) a raté son atterrissage, mardi 30 octobre, à 15 heures locales à l’aérodrome de Ruenda dans la ville de Butembo au Nord-Kivu. Le pilote a tout de même réussi à immobiliser l’appareil, un LT 410, au bout de la piste. Quinze passagers et trois membres d’équipage, qui avaient embarqué à bord de l’avion en provenance de Goma, sont sains et saufs.

Le mauvais temps est à la base de cet accident, a indiqué le commandant de la Régie des voies aériennes. Des témoins renseignent que la roue avant ainsi que l’aile gauche de l’appareil sont endommagées.

un avion s'est écrasé mardi 30 octobre à l'aérodrome de Ruenda à Butembo au Nord-Kivu/ Photo Radio Okapi/ Etienne Muhindo

Tuesday, October 30, 2012

L'aéroport de Kinshasa renoue avec la normalité

Lu pour vous, dans Jeune Afrique, publié en ligne le 17 Octobre 2012, par Murielle Devey.



L'aéroport de Kinshasa renoue avec la normalité | Jeune Afrique Economie | L'actualité économique et financière de l'Afrique

Nouvelle tour de contrôle, piste remise à neuf et dégagée des militaires et des badauds. L'aéroport de Kinshasa renoue peu à peu avec... la normalité.
Réfection de la piste, construction d'une nouvelle tour de contrôle, d'une caserne incendie et d'une centrale électrique... L'aéroport international de Ndjili (à une vingtaine de kilomètres à l'est du centre-ville de Kinshasa) fait enfin peau neuve. Des travaux très attendus, qui devraient être achevés d'ici à un an et demi, mais pas de perturbation du trafic aérien, puisque l'entreprise chargée du chantier travaille la nuit - de 22 heures à 6 heures du matin. À l'oeuvre, le chinois Sinohydro Corporation, qui a remporté l'appel d'offres international.
Une agaçante redevance
Elle fait couler beaucoup d'encre, agace plus d'un passager et suscite maintes interrogations sur son utilisation. Instaurée en 2009, la redevance pour le fonds de développement pour les infrastructures aéroportuaires (Idef), appelée couramment Go Pass, est prélevée par la Régie des voies aériennes (RVA) sur chaque passager et dans tous les aéroports du pays, à raison de 10 dollars (7,75 euros) pour les vols intérieurs et de 50 dollars pour les vols internationaux. Impossible d'y échapper. Le passager qui n'est pas en mesure de présenter son Go Pass au pied de l'avion ne peut embarquer. L'Idef, qui générerait 20 millions de dollars par an, sert de contrepartie aux institutions financières pour l'octroi de prêts. Jusqu'à présent, ce fonds a permis de financer la construction du pavillon présidentiel de l'aéroport de Ndjili.
Les travaux de la piste de l'aéroport de Ndjili bénéficient d'un financement de 65 millions de dollars (50 millions d'euros), prêt de l'Eximbank à la Régie des voies aériennes (RVA) garanti sur la redevance pour le fonds de développement pour les infra­structures aéroportuaires (Idef, lire encadré), tandis que 150 millions de dollars (don de la Banque africaine de développement et contrepartie gouvernementale assurée par l'Idef) seront consacrés aux autres travaux de mise à niveau, qui concernent également les aéroports de Lubumbashi et Kisangani. Les efforts pour moderniser l'aéroport ne s'arrêtent pas là. Financé par la Banque mondiale, un nouveau centre de contrôle régional, combiné avec la nouvelle tour de contrôle, viendra renforcer la surveillance aérienne.
En attendant de pouvoir en construire un autre, le terminal sera relooké par Safricas-Congo.
Des mesures ont également été prises pour sécuriser l'accès à la zone aéroportuaire. « Il n'y a plus de militaires ni de badauds traînant aux abords de la piste à la recherche d'un quelconque butin, ni d'incidents autour des appareils », assure un opérateur.
Quant aux épaves d'avion qui croupissaient sur le tarmac, elles sont détruites et évacuées. Enfin, les autorités ont procédé à la mise à jour de la législation, incluant des dispositions pénales pour sanctionner les abus et les vols. Reste à promulguer les textes et à les faire appliquer.
D'autres mesures pour améliorer la sécurité aérienne et celle du tarmac sont envisagées, comme la création d'une zone de fret et l'installation d'un mur de délimitation de l'emprise aéroportuaire. De quoi satisfaire les compagnies nationales, comme Korongo Airlines, flyCongo et la Compagnie africaine d'aviation (CAA), ainsi que les opérateurs étrangers, parmi lesquels un nouveau venu depuis fin août, Turkish Airlines.
Tracasseries
Reste l'aérogare, le gros point faible de Ndjili. Elle se distingue en effet par la vétusté de ses locaux et de ses équipements, par son exiguïté, son manque de confort, de sécurité... Sans parler des tracasseries causées par les agents aux voyageurs et aux opérateurs. Là encore, promesse des autorités, il va y avoir du changement. « Nous allons améliorer les opérations du terminal, mettre aux standards internationaux les comptoirs d'enregistrement et d'embarquement, installer un scanner et de nouvelles signalisations pour orienter les passagers », explique Vincent Futa, le directeur général adjoint de l'aéroport.
Un contrat a été signé avec la société Safricas-Congo pour relooker le terminal, en attendant la construction d'une nouvelle aérogare. Pas de date arrêtée cependant pour le chantier de cette dernière (« nous sommes en phase de recherche de financements », précise Vincent Futa). Les passagers devront donc prendre leur mal en patience.
La Turquie entre dans la danse
Dans le sillage de l'arrivée de Turkish Airlines sur le tarmac de Ndjili, les relations d'affaires entre Kin et Istanbul s'intensifient
Ils ne seraient encore qu'une centaine. Cependant, l'arrivée de Turkish Airlines à Kinshasa et, avec elle, le développement des relations commerciales et d'affaires entre la RD Congo et la Turquie devraient favoriser une présence plus importante des opérateurs économiques turcs dans la capitale congolaise... voire dans le reste du pays si affinités.
À Kinshasa, quelques entreprises turques ont déjà pris pied dans les secteurs du commerce, de la confection textile (comme la maison de prêt-à-porter pour hommes Hatemoglu, qui a une boutique boulevard du 30-Juin) et de la menuiserie-mobilier.
Filiales
Ainsi, la société Yenbu, qui propose notamment un canapé convertible fabriqué localement (baptisé Benda-Lala, « à tirer pour dormir », en lingala), envisage, vu le succès de ses produits, de mettre en place un système de revendeurs agréés. Les commerçants congolais sont aussi de plus en plus nombreux à s'approvisionner en Turquie, et les autorités turques espèrent que leurs entreprises qui exportent déjà des vêtements, tissus, objets d'ameublement et matériaux de construction vers la RD Congo vont rapidement y installer des filiales. Une mission confiée à l'attaché commercial auprès de l'ambassade de Turquie à Kin, qui, depuis début octobre, prospecte activement le marché congolais.

Monday, October 29, 2012

Rachat de FlyCongo par la Compagnie Africaine d’Aviation (CAA) ?

Des rumeurs circulant ce week-end annonce le rachat de la compagnie aérienne FlyCongo par sa concurrente CAA (Compagnie Africaine d’Aviation).  Si ces informations se confirmaient, cela ne constituerait pas une bonne nouvelle pour le secteur aérien congolais dans la mesure où l’offre et la desserte aérienne n’étant pas diversifiée, en plus des prix de billets élevés et de tous les problèmes d’infrastructures qui plombent le secteur de l’aviation en RDC.

Difficile de savoir les raisons qui motiveraient CAA (34 destinations, une dizaine d’avions), de racheter sa concurrente FlyCongo (10 destinations, 5 avions) qui n’existe que depuis le mois de Mars 2012.  La concurrence que se livrent toutes ces compagnies, avec l’arrivée de Korongo Airlines cette année ne seraient probablement pas étranger a cette décision, si elle s’avérait être vraie.  FlyCongo travaille presentement au relooking de son site internet.  Le rapprochement entre ces deux compagnies pourrait avoir comme conséquence de reduire l'offre disponible, surtout dans l'absence d'un operateur public.  Les prochains jours nous en diront plus.

Friday, October 26, 2012

Congo's new airlines brave riskiest African skies

Un article intéressant écrit par le journaliste Jonny Hogg, correspondant de l'agence Reuters à Kinshasa vers la fin du mois d’Aout dernier, en pleine réhabilitation de l'aéroport de N'djili qui devait recevoir les différents hôtes du sommet de la francophonie au mois d’Octobre.  Aux dernières nouvelles, l'aéroport a été débarrassé de toutes ces carcasses d’avions qui y somnolaient depuis de nombreuses années.  A lire...

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KINSHASA | Mon Aug 27, 2012 9:24am EDT

KINSHASA(Reuters) - Its tarmac littered with dozens of dilapidated planes, the airport in Congo's capital Kinshasa makes clear the dire state of aviation even by Africa's generally low standards.
The planes have been abandoned either as mechanical failures or by companies that went bust in a sector where a lack of proper infrastructure means pilots sometimes navigate with the help of Google Maps and sat-nav devices like those found in cars.
"Crazy things happen here. We have to stop those crazy things happening," says Frenchman Jean-Marc Pajot, who with his new FlyCongo airline is setting out to prove there is a market for those determined to make it work.

On the face of things, it looks like a good business.
An airline can charge $700 for a seat on the 1,600 km (1,000 mile) flight from Kinshasa to Congo's copper mining centre of Lubumbashi. To fly a similar distance between London and Lisbon - and back - a ticket can be had for less than $100.

With economic growth forecasts of around 7 percent until 2015 thanks to its mines, Democratic Republic of Congo's business prospects look healthy alongside regional peers. Air passenger numbers more than tripled in the decade to 2010, growing nearly twice as fast as they did globally.

But as in much of Africa, a spurt in growth after decades of decline has not translated into an improvement in infrastructure for airlines or anyone else.
A lack of equipment that would be standard elsewhere, haphazard safety measures and challenging weather conditions make Congo one of the world's riskiest places to fly.
Last year Congo was behind only Russia with 111 flying fatalities according to the Aviation Safety Network, but Russia had some 30 times more passenger journeys. Only the much smaller African countries of Gabon, Sierra Leone and Djibouti scored lower in terms of overall safety in a survey by the International Civil Aviation Organisation.
The background to Pajot's FlyCongo could appear less than auspicious: it took over the assets of Hewa Bora, Congo's largest airline until it lost its license last year when one of its planes crashed in a thunderstorm, killing 70 people.
Pajot has already broken up six planes for scrap to streamline the company and as a gesture of its commitment to safety. He has five planes left.
Pajot complains that airports don't even have proper control towers: his staff go out to runways with walkie-talkie radios to give the pilots a picture of landing conditions.
Another new airline, Korongo, in which Lufthansa subsidiary SN Brussels is a partner, has put some $3 million of its $12 million investment into infrastructure - going as far as to pay for airport firefighters.

The need for a functioning aviation network is clear in Africa's second largest country. It has hardly any roads.

BY AIR OR CANOE?
Pilot Hugues Gendre recalls taking one priest to his parish deep in the equatorial forest in little over an hour, a journey which previously took 10 days and 10 nights of non-stop travel by canoe.
But Gendre, who flies aid workers around, is skeptical a safe and viable airline can run in Congo.

"Firstly there's a lack of competence, then there's also the phenomenon of generalized corruption, and there's no strong central government," said Gendre, president of Aviation Without Borders, a non governmental organisation.
"Little by little, training erodes, standards go down, and it ends in an accident."
President Joseph Kabila lost his closest adviser in February when the plane carrying him overshot a runway.

To support peacekeepers in the far reaches of a country the size of Western Europe, the United Nations operates its own air service. Many diplomats are barred by their embassies from using Congolese airlines.
The government has resolved to reverse decades of mismanagement, said Emile Bongeli, who heads the state organisation which runs Congo's airports. Runways are being redone and a national communications system is being set up.
Longer term, Congolese airlines seek their removal from U.S. and European safety blacklists so they can fly the foreign routes that mining companies use to bring in staff and equipment.

But there is no sign of that happening soon.
"It's not going to stop us working to improve security," said Bongeli.
Foreign airlines currently link Kinshasa with Europe and also fly from Lubumbashi to the African hubs of Nairobi and Johannesburg. Air France, which has four flights a week to Paris, said it was looking at Congo as a long term growth market.
For decades, Congolese aviation has been tarnished by short-lived airlines that were sometimes founded more for laundering the proceeds of corruption than as profitable enterprises.

The new operators are setting out to be different.
For most of his career, Pajot, 52, was a manager in the information technology sector, although he spent the past three years as a commercial pilot and flight instructor. His airline flies to five Congolese cities from Kinshasa.
"We have to go by the book," he said. "I love big challenges, and this is certainly a big challenge."
The other start-up - the Korongo joint venture of SN Brussels and Congolese company Malta Forrest - has put its planes under the oversight of Belgian authorities to try to tackle the foreign safety concerns.

Korongo chief executive Christophe Allard believes operating to international standards will encourage local companies to follow suit. Korongo flies between Kinshasa, Lubumbashi and Johannesburg.
Despite the difficulties of navigating Congo's politics - Korongo's launch was blocked for more than a year because of internal wranglings - Allard believes the government is catching on to the need to improve the sector.
"We told the Congolese that the game is over, that they have to accept modernity," he said. "Now they can prove they've chosen to move in the right direction."

(Editing by Bate Felix and Matthew Tostevin)

Thursday, October 25, 2012

Visite du Dreamliner B787 d'Ethiopian Airlines à Kinshasa

Dans le cadre de sa tournée africaine pour présenter son tout nouvel appareil, le Dreamliner B787 d’Ethiopian Airlines à effectué son vol inaugural à l'aéroport de Ndjili ce Mardi
28 Août 2012.  Kinshasa constitue désormais l'une de nombreuses destinations à avoir été visitée par ce nouveau bijou de la compagnie éthiopienne.  Il sied de noter que l’arrivée de l’aéronef a été saluée par des jets d'eau projetés par les camions de sapeurs pompiers de l'aéroport de Ndjili, dans la plus grande tradition aérienne.

Pour les détails techniques, le Dreamliner à une autonomie de vol entre 14 000 et 16 000 km et est censé consommer beaucoup moins de carburant que ses concurrents.  L'appareil est aussi considéré comme plus écologique, bénéficie des moteurs de dernière génération, d'une aérodynamique améliorée et une diminution considérable de son poids de à l'utilisation des matériaux composites sur une plus grande échelle  L'avion peut prendre président 250 passagers sans escales sur une très longue distance.  Ethiopian devient ainsi la première compagnie aérienne africaine à doter sa flotte de cet appareil super performant.

Recertification des compagnies aériennes congolaises requises par l’Aviation Civile

Tel qu'annoncé sur le site internet de la Radiookapi, l'autorité de l'aviation civile congolaise (AAC) aurait informé les compagnies aériennes opérant en République Démocratique du Congo de l'obligation qu'elles ont désormais de se voir certifier pour se conformer aux recommandations de l'OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale). Elle aurait ainsi accordé une période de deux ans aux compagnies aériennes pour se mettre en ordre. 

D'autre part, l'AAC affirme qu'elle n'a décerné aucune certification aux compagnies aériennes congolaises au cours des vingt dernières années vu qu'elle ne possédait ni l'expertise ainsi que la capacité matérielle et humaine pour accomplir cette tâche.

La radio rapporte que pour évaluer les compétences d’un exploitant, l’AAC devrait, au préalable, mener des enquêtes sur l’organisation administrative, le personnel, l’équipement technique, les types de service et les ressources. Les compagnies aériennes qui n’auront pas satisfait aux conditions de cette certification ne pourront plus exercer leurs activités, indiquent des sources de l’AAC.

Cette mesure, ainsi que l'augmentation du prix du carburant seraient à la base de l'augmentation des prix des billets observée sur le circuit domestique en RDC.  Affaire à suivre....